Espaces verts et végétaux

Notre cadre de vie, nous le devons à nos espaces verts, nos parcs, mais aussi aux nombreux jardins particuliers. Grâce à tous ces lieux de verdure, la nature est partout à Reignier-Ésery.

Toutes les actions positives que nous pouvons avoir sur chacun de ces espaces de verdure ont des incidences sur le bien-être en ville et réduisent notre impact sur le réchauffement climatique. La commune est engagée dans une gestion différenciée et raisonnée de ses espaces verts.

N’hésitez pas à prolonger ces actions dans vos jardins et sur votre balcon. Le service environnement est à vos côtés pour vous apporter tout renseignement utile.

La commune de Reignier-Ésery applique une gestion différenciée sur ses espaces verts.

La gestion différenciée, ou gestion raisonnée, s’applique essentiellement aux espaces verts, mais aussi aux bords de routes. Il s’agit d’entretenir les espaces verts tout en respectant l’environnement : économies d’eau, peu d’emploi des phytosanitaires, préservation de la biodiversité sont pris en compte.

Pour cela, les espaces sont gérés différemment selon l’utilisation qui en est faite. Par exemple, les jardinières et massifs sont très entretenus et la pelouse est tondue fréquemment en centre bourg, alors que les espaces verts sont plus champêtres dans les zones moins urbaines (fauche « tardive », plus de tolérance à la présence de « mauvaises » herbes).

Des méthodes alternatives sont mises en œuvre pour pallier à la réduction des fauches et des phytosanitaires : création de prairies fleuries, paillage pour limiter le développement des adventices (« mauvaises herbes »), utilisation de plantes vivaces et/ou moins gourmandes en eau.

Cela permet de préserver la ressource en eau, tant au niveau de la qualité (moins de pesticides = moins de pollutions) que de la quantité (moins d’eau utilisée pour l’arrosage), et de permettre à la biodiversité de se développer, en laissant plus de place à la nature. 

Où en est Reignier-Ésery actuellement ?

Dans le cadre de sa charte environnementale, la municipalité souhaite aller vers une gestion plus respectueuse de l’environnement.

De grands progrès ont déjà été faits : arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires en 2016, mise en place de la fauche tardive des bords de route en 2011, réalisation d’un plan de gestion différenciée qui est en application depuis 2018.

Afin de poursuivre ses objectifs zéro produit phytosanitaire tout en maintenant la qualité de ses équipements sportifs, la commune a réaménagé son terrain de foot d’honneur en 2022. Celui-ci est désormais réalisé en gazon synthétique afin de pallier à l’utilisation de produits phytosanitaires nécessaires au maintien d’un bon engazonnement indispensable à la bonne pratique du foot, notamment pour les compétitions.

Découvrez des petites vidéos réalisées par la FREDON (Fédération Régionale de lutte et de Défense contre les Organismes Nuisibles) qui illustrent de manière humoristique les objectifs d’un plan de gestion différenciée.

Les jardins familiaux sont la volonté de préserver la nature en ville et d’offrir aux habitants des lieux de loisirs verts et de production familiale.

Grâce au soutien financier de l’État, dans le cadre du programme France Relance, la commune propose désormais des jardins à destination des habitants de Reignier-Ésery. Le but du projet est aussi de permettre aux habitants un accès à des aliments frais, sains, durables et à un faible coût, notamment pour les personnes rencontrant des difficultés économiques et sociales.

Les jardins de R’gny comptent 35 parcelles. Les jardiniers bénéficient de conseils d’un agriculteur, un samedi par mois.

Tarifs annuels des jardins :

  • 25m2: 25 €
  • 50m2: 50€
  • 1€ par m2 supplémentaire

L’aménagement d’espaces verts n’est pas anodin. Il est notamment important de bien choisir les espèces végétales.

Aménagements paysagers favorable à la biodiversité de son jardin

Les citoyens peuvent appliquer la même démarche que la commune à la maison pour protéger l’environnement, avec des gestes simples :

  • utiliser moins de produits phytosanitaires, voire les supprimer au profit de produits équivalents « bio » c’est-à-dire utilisables en agriculture biologique (logo AB)
  • garder une partie du jardin en fauche tardive (à partir d’août) pour permettre aux fleurs « naturelles » et aux insectes (papillons et autres) de se développer. Quelques mètres carrés suffisent.
  • veiller au choix des plantations :
    • favoriser les espèces locales et les mellifères : asters, centaurées, marguerites ou œillets par exemple ; penser aussi aux plantes grimpantes (lierre, chèvrefeuille) qui permettent de fournir un abri aux insectes.
    • pour les arbres et arbustes, référez-vous à la palette végétale annexée au PLU (disponible en mairie).
    • à l’inverse, bannissez de votre jardin le buddléia (« arbre à papillons ») et la renouée du japon, qui sont des plantes invasives.
    • réalisez une prairie fleurie, à partir de graines récoltées dans votre jardin ou dans la nature (attention aux espèces rares ou protégées) ou de mélanges de graines disponibles en jardinerie
  • installez des refuges : nichoirs à oiseaux, mais aussi « maisons à insectes »  ou abris pour les hérissons…

La palette végétale

Face à la pression foncière et la progression de l’urbanisation, préserver, restaurer et développer les espaces verts s’avère indispensable pour enrayer la perte actuelle de biodiversité.

Un espace vert peut contribuer au maintien, voire au développement de la biodiversité, dans les zones urbanisées car il peut récréer des milieux aujourd’hui en déclin (prairies, haies, mares, bosquets, vergers, etc.). En privilégiant les espèces adaptées aux conditions locales pour la composition de ces espaces, nous offrons un refuge à la vie sauvage, tant animale que végétale.

Choisir des espèces locales c’est :

  • contribuer au maintien d’une identité paysagère régionale
  • donner une meilleure chance aux plantes, par leur adaptation au climat, au sol
  • favoriser la biodiversité
  • planter des espèces locales, c’est trouver plus d’espèces animales différentes, et en plus grand nombre, dans son jardin.

Afin de développer la plantation d’espèces locales et d’aider les particuliers dans leur choix, la commune a élaboré une palette végétale, répertoriant des espèces végétales (arbres, arbustes, etc.) adaptées à la région et propices à la biodiversité.

La palette est annexée au Plan Local d’Urbanisme, et tout nouvel aménagement se doit de la respecter.

Dans le cadre du plan bleu sphère, un état des lieux des plantes invasives sur le territoire communal a été réalisé. Cette étude a permis d’identifier 8 espèces invasives à Reignier-Ésery parmi lesquelles :

  • la renouée du Japon
  • la solidage du Canada
  • la balsamine de l’Himalaya
  • le buddléia (ou arbre à papillons).

Des chantiers de fauche sont réalisés plusieurs fois dans la saison sur une même zone de manière à fragiliser la plante. Puis la zone est bâchée pendant une ou deux années, avant d’accueillir des plantations locales capables de reprendre le dessus. Ces travaux ont été réalisés par les Brigades Vertes du Genevois et par la Ferme de Chosal, entreprises de réinsertion par le travail.

Si vous découvrez une plante invasive sur votre terrain :

  • ces plantes se développent rapidement, il est possible d’éradiquer quelques pieds, cela devient impossible lorsque la zone envahie est trop vaste. Il est donc conseillé de réagir rapidement.
  • vous pouvez contacter le service environnement de la mairie pour vérifier l’identification de la plante et recevoir des conseils sur la démarche à suivre.
  • selon les plantes et leur mode de reproduction, les modalités de traitement diffèrent.
  • si la plante est située en bord de cours d’eau, le traitement peut être pris en charge par la Mairie.

Dans tous les cas, nous attirons votre attention sur quelques précautions à prendre :

  • ne pas utiliser d’engins créant des fragments (débroussailleuse, taille-haie…) sous peine de voir la zone envahie se développer l’année suivante.
  • procéder aux coupes avant l’apparition des graines pour limiter la dispersion.
  • ne pas composter les restes de plantes coupées. La meilleure solution consiste à collecter les déchets de coupe en sacs solides et à les déposer avec les déchets ménagers, pour qu’ils soient incinérés.
  • L’emploi de produits phytosanitaires n’est pas conseillé, et strictement interdit à proximité de cours d’eau ou de recueil d’eaux pluviales

 Deux plantes invasives toxiques

  • la berce du Caucase cause de graves brûlures : elle dépose une substance photosensible sur la peau, qui peut alors être brûlée sous l’effet du soleil. Elle ressemble à la berce des prés (locale et inoffensive) mais est beaucoup plus grande (3-4m).
  • l’ambroisie répand un pollen très allergisant qui cause des problèmes respiratoires.

Ces deux plantes n’ont pas encore été identifiées à Reignier-Ésery mais sont déjà présentes aux alentours. Si vous en voyez sur la commune, merci de le signaler au service environnement.

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