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Le château de Polinges

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LE CHÂTEAU DE POLINGES

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Situé sur le secteur de la colline dans le hameau de Polinges, le château de Polinges s’est effondré le 2 février 1977. C’était un des châteaux le plus important du pays. Aujourd’hui, seules les deux tours de l’entrée persistent. Elles sont la propriété de la famille Achard.

 

140 Imp. du Château de Polinges

  

(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

  

 

Construit par les seigneurs du Faucigny, dans le but de surveiller et de défendre le cours de l’Arve, le château, au temps de sa splendeur, était majestueux. On y accédait par un grand portail gothique et on y pénétrait par un pont-levis et une porte situés entre les deux tours. Un mur d’enceinte et de profonds fossés entouraient le château en empêchant ainsi tout accès.

  

 

À l’intérieur, se trouvait une grande cour entourée d’une enceinte crénelée. Ses murs mesuraient 1m80 d’épaisseur. Son donjon rectangulaire possédait 5 étages. Une tour ronde dans laquelle se trouvait un escalier en spirale permettant d’accéder à chaque étage pour se rendre dans les grandes salles et les chambres. Il y avait aussi une chapelle et une cuisine avec une remarquable cheminée. Aux plafonds, on pouvait admirer de magnifiques fresques renaissance.

Le château possédait aussi un colombier (à l’époque de la féodalité, le droit d’élever les pigeons était un privilège réservé 

  

à la noblesse).

Comme de nombreux châteaux et maisons fortes, il subit de nombreuses attaques et ne résista pas aux assauts du temps. Il s’effondra le 2 février 1977. Seules les deux tours furent épargnées. La Famille Achard, alors propriétaire, les firent restaurer ainsi que le patio les reliant. On peut admirer les deux toitures, posées sur des charpentes en bois de chêne et les chéneaux en cuivre.  

  

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LES DATES CLÉS

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1360 : Propriété de la famille de Chesse-Lucinges puis de Philibert de Polinges.

1591 : Il fut pillé et complètement incendié le 10 mars par les Huguenots de Genève.

1591 : Il devient la propriété de la famille Chissé, célèbre famille de Savoie, à la suite du mariage de Babelle de Polinge avec Raymond de Chissé.

1602 : Le 17 septembre 1602, Monseigneur Claude de Granier (évêque de Genève) y mourut. Après l’avoir restauré suite à l’incendie de 1591, il y a vécu jusque à sa mort. 

  

En novembre, François de Sales y fit une retraite accompagné du Père Alexandre Hume. Ce père Jésuite, curé de Chêne et d’origine écossaise, avait été appelé par François de Sales pour ramener le Chablais savoyard au catholicisme. Il joua un rôle important durant l’escalade en encourageant les troupes armées. Il distribua des billets de protection religieuse, appelés “billets du Père Alexandre”. 

  

Dans la nuit du 11 au 12 décembre, il fut la base de départ des soldats du Duc de Savoie qui voulait récupérer Genève.

  

1846 : Jean de Chissé, devenu propriétaire du château, le céda à la famille de Magny qui le vendit en 1865 au prince de Lucinges-Cystria.

1746 : il fut entièrement reconstruit.

1977 : Après avoir appartenu à la famille Chevallier il devient propriété de la famille Achard. Le 2 février, les restes du château s’effondrent épargnant les deux tours.

1993 : Les deux tours d’une hauteur de 13m ,ainsi que le patio les reliant, ont été restaurés.  

  

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L’escalade 11/12 décembre 1602

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Elle doit son nom à la tentative d’escalade des remparts de Genève par les troupes du Duc de Savoie. À cette époque, les Savoyards n’étaient pas encore Français et les Genevois pas suisses. Ils venaient du même peuple, les Allobroges et les Burgondes et ne cessaient de se combattre.

Charles-Emmanuel, Duc de Savoie et prince de Piémont désirait s’emparer de Genève. Pour escalader et franchir les murailles de la ville par son armée, il fit venir de Turin 3 échelles en bois. Pour faciliter le transport, elles étaient en plusieurs tronçons emboitables.

Elles furent cachées dans le château de Polinges et transportées en cachette aux abords de Genève par Chevalier, fermier de Philibert de Chissé, peu avant l’escalade. Ce qui valut à Chevalier le surnom d’Escalloux, resté à ses descendants.

L’attaque fut un échec et un vrai massacre. L’armée du duc de Savoie y perdit 54 soldats.

Tous les ans, au mois de décembre, Genève commémore cette victoire. La fête de l’escalade est devenue une fête nationale.

Une légende raconte l’histoire de la Mère Royaume (née Catherine Cheynel) qui ébouillanta un soldat avec sa marmite de soupe.

En 1880, un confiseur eut l’idée de réaliser une marmite en chocolat contenant des légumes en pâte d’amande. La tradition voulait que le plus jeune ou le plus âgé se charge de la casser avec le poing en disant : “qu’ainsi périssent les ennemis de la République!”. Cette tradition persiste encore aujourd’hui et tous les ans, en mémoire de cet évènement, des marmites en chocolat, portant l’écusson genevois, sont vendues pour fêter l’anniversaire de l’escalade.

 

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